[L’Éternel votre Dieu] rend justice à l’orphelin et à la veuve et témoigne son amour à l’étranger en lui assurant le pain et le vêtement.
Deutéronome 10.18
Cette vieille expression trouve son origine dans la Bible. Les veuves et les orphelins étaient autrefois les personnes les plus vulnérables de la société. Privés de mari ou de parents, ils n’avaient plus les soutiens humains et financiers indispensables à leur subsistance. Aussi les lois inspirées par Dieu pour son peuple exhortaient celui-ci à garantir la protection des plus démunis, notamment la veuve, l’orphelin, l’immigré… Elles faisaient même peser une malédiction sur celui qui profiterait de la fragilité des plus pauvres : Maudit soit celui qui fausse le cours de la justice au détriment de l’immigré, de l’orphelin et de la veuve.¹
Cette préoccupation est toujours actuelle. Sans doute les veuves et les orphelins sont-ils mieux pris en charge par nos services sociaux, mais la situation des étrangers doit toujours nous interpeller. N’avons-nous pas tendance à nous en désintéresser, laissant à l’État le soin de s’en occuper… ? Quand Dieu assure le pain et le vêtement à l’étranger, n’est-ce pas au moyen de ceux qui se réclament de lui ? Jésus lui-même nous le dit : Vraiment, je vous l’assure : chaque fois que vous avez fait cela à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi-même que vous l’avez fait. 2
Bernard Grebille
1 Deutéronome 27.19 2 Matthieu 25.40
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 25, versets 31 à 40.