Tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés.
2 Timothée 3.12
Rudyard Kipling a écrit à propos des risques de paraître fou ou sentimental, de s’engager ou de s’exposer, d’être rejeté, de mourir, de désespérer ou de défaillir : « Mais nous devons en prendre le risque. Le plus grand danger dans la vie est de ne pas risquer. Celui qui ne risque rien ne fait rien, n’a rien, n’est rien. »
S’abandonner à Dieu et lui obéir est-il un risque ? Apparemment, oui. Mais le mot « risque » convient peu. Les épreuves, difficultés, persécutions, incompréhensions ou rejets, Jésus ne les a pas présentés comme des risques, mais comme des obstacles inévitables sur la route de qui veut le suivre.
Le suivre n’est donc pas en courir le risque, c’est savoir que nous les rencontrerons, à une échelle ou une autre, et l’accepter avec joie. Jésus a dit à ses disciples : Vous aurez des tribulations dans le monde 1. Luc rapporte que Pierre et les apôtres, après avoir été emprisonnés plusieurs fois, étaient joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus 2.
La vie chrétienne est une course d’obstacles. Nous y engager sans sérieux, avec paresse ou indolence, c’est courir le risque de la désapprobation.
Paul écrivait : Je cours, mais non comme à l’aventure… je traite durement mon corps et le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres 3.
Richard Doulière
1 Jean 16.33 2 Actes des Apôtres 5.41 3 1 Corinthiens 9.26-27
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Lecture proposée : 1ère Lettre aux Corinthiens, chapitre 9, versets 24 à 27.