Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, et il commença à éprouver de la tristesse et des angoisses.
Matthieu 26.37
Si Jésus a fait preuve d’angoisse à la vue de sa mort, ce n’est pas parce qu’il manquait d’héroïsme. Si la perspective de la mort a poussé Jésus à demander à son Père que cette coupe s’éloigne de lui¹, ce n’est pas à cause des souffrances physiques qu’elle comportait. Si c’était le cas, Jésus aurait paru plus faible que les milliers de chrétiens martyrs qui, en son nom, sont morts après lui.
La coupe que Jésus devait boire était celle du châtiment de Dieu pour les péchés du monde. C’était la coupe de la colère divine. Jésus a ressenti une telle angoisse à la pensée de cette coupe si amère que sa sueur est devenue comme des gouttes de sang².
À la croix, Jésus s’est retrouvé dans la position de l’homme complètement abandonné de Dieu, situation qu’il n’avait jamais vécu de toute éternité. Il l’a fait pour que ce qui lui est arrivé ici n’arrive jamais à ceux qui croient en lui.
« Merci Jésus, Fils de Dieu, pour ta mort pour mes péchés par laquelle tu me rachètes de mes fautes et me libères de toute condamnation ! »
Gilles Georgel
¹ Matthieu 26.39 ² Luc 22.44
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Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 5, versets 7 à 9.