Revenez à l’Éternel, lui qui est votre Dieu. Car il est plein de grâce, il est compatissant et lent à la colère, il est riche en amour…
Joël 2.13
Pendant des siècles, notre conception du bien et du mal était fondée sur la Bible. Les dix commandements résumaient nos obligations morales envers Dieu et envers nos semblables. Mais progressivement, l’homme a revendiqué son libre arbitre pour juger de ce qui était juste ou non.
Ce phénomène s’est intensifié à notre époque et se traduit par une évolution des mœurs sans précédent. Sous l’influence des nouveaux comportements, la société définit de nouvelles règles morales. Il faut vivre avec son temps ! Être moderne, c’est épouser la morale de son époque. Les notions de bien et de mal deviennent toutes relatives et sujettes à l’évolution des modes. Devient bien et juste ce qui nous plaît…
Dans le récit de la Genèse, nous voyons le premier couple s’emparer du fruit de la connaissance du bien et du mal pour devenir ainsi comme Dieu. Pour son malheur ! En rejetant Dieu et ses commandements, en revendiquant notre indépendance, nous sommes livrés à nous-mêmes, à nos mauvais instincts, à notre égoïsme.
Mais Dieu, par la bouche de son Fils Jésus-Christ, invite chacun de nous à revenir à lui, à reconnaître que lui seul sait ce qui est bien pour nous, car il est notre Créateur. Dans sa sainteté, il ne change pas, de même que son amour pour nous, ni ce qui est juste et bon à ses yeux…
Bernard Grebille
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Lecture proposée : Livre de l’Exode, chapitre 20, versets 1 à 17.