Le berger qu’il nous faut

Quand Jésus descendit de la barque, il vit une foule nombreuse. Il fut pris de pitié pour eux parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger ; alors il se mit à enseigner longuement.
Marc 6.34

Jésus ne cherchait pas la foule ce jour-là, bien au contraire. Après une mission exigeante¹, les apôtres ont besoin de repos, mais il y a tellement de monde qu’ils ne trouvent même pas le temps de manger ! Jésus leur propose donc de partir avec lui dans un endroit isolé. Cependant, la foule les devance et les attend de l’autre côté du lac : si Jésus cherche le repos, c’est raté ! Loin de s’agacer, il a pitié de ces gens et s’occupe tout de suite de leur besoin le plus important : entendre la Parole de Dieu.
Vers la fin de la journée, un autre besoin se fait ressentir : la faim. L’endroit est désert, où est-ce que tout ce monde va trouver de quoi manger ? Cinq pains et deux poissons pour nourrir 5000 hommes ? Ridicule ! Mais Jésus n’est pas pris au dépourvu. Il a créé le monde et tout ce qu’il contient² : n’est-il pas Maître de sa propre création ? Et le miracle se fait. Tous mangent à satiété, il y aura même des restes !
Jésus montre ainsi à la fois sa compassion et sa divinité. Il a répondu aux besoins spirituels et matériels de cette foule, et de façon à démontrer clairement qu’il est Dieu, souverain sur ce qu’il a créé. Faisons-lui donc confiance, il est le meilleur des bergers !

Allan Kitt

¹ Marc 6.7-13          ² Jean 1.3

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Lecture proposée : Évangile selon Marc, chapitre 6, versets 30 à 44.

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