Sage mais insuffisant

On ne peut compter l’armée des cieux, ni mesurer le sable de la mer…
Jérémie 33.22

On connaît cette phrase de Voltaire : « Le monde m’embarrasse et je ne puis songer qu’une telle horloge existe et n’ait point d’horloger. » Il était déiste, croyait en un créateur. Question de bon sens. On connaît moins la suite : « Que suis-je ? Où suis-je ? Où vais-je ? Et d’où suis-je tiré ? Atomes tourmentés sur cet amas de boue, […] mais atomes pensants, atomes dont les yeux, guidés par la pensée, ont mesuré les cieux ».
De quoi réfléchir… Il s’est posé les questions auxquelles la pensée s’arrête un jour, mais qui ne trouveront de réponse que si l’on se met à l’écoute de Dieu. David disait : Quand je contemple les cieux […] qu’est-ce que l’homme pour que tu prennes garde à lui ? s’étonnant de ce que Dieu ait fait l’homme de peu inférieur aux anges ¹. Voltaire pouvait bien s’émerveiller de ce que l’on soit capable de « mesurer les cieux ». Mais il allait un peu vite… Du temps de Galilée, on comptait environ 600 étoiles. Et au temps de Voltaire ? Dans mon enfance, on en était à dix-huit billions. Mais on n’a pas fini d’en découvrir avec « nos yeux d’atomes » et l’aide de télescopes de plus en plus puissants. Jérémie a raison : on ne peut compter l’armée des cieux.
Croire en un Dieu ne peut être qu’un début. Pouvoir reconnaître la main d’un Créateur est une grâce. Mais qu’il serait tragique de la négliger, d’en rester là !

Richard Doulière

¹ Psaume 8.4-6

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Lecture proposée : Psaume 8.

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