Le prix du Salut

Jésus pria : Abba, Père, pour toi, tout est possible. Éloigne de moi cette coupe ; toutefois, qu’il arrive non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux.
Marc 14.36

Avant d’affronter l’épreuve suprême de la croix, Jésus a voulu prier son Père. Il s’est fait accompagner des trois disciples les plus proches, Pierre, Jacques et Jean. Quelle tristesse est la sienne ! Marc raconte la crainte et l’angoisse du Sauveur, accablé de tristesse, à en mourir1.
Fallait-il vraiment qu’il passe par là ? Pas seulement par d’atroces souffrances physiques, mais par l’horreur suprême d’être abandonné de Dieu pendant qu’il porterait le péché du monde2 ?
Oui, il devait passer par là. Il fallait qu’il meure, lui, l’innocent, pour nous, les coupables, afin de nous conduire à Dieu3. Et ici, dans le jardin de Gethsémané, il se soumet à la volonté de son Père. Il n’a jamais mis en question la nécessité de sa mort pour apporter le salut au monde. C’est pour cela qu’il est venu, il l’accepte pleinement.
Mais cet accord total entre lui et son Père ne doit pas nous faire oublier les souffrances qu’il a subies à notre place. Bien au contraire, rappelons-les-nous souvent. Adorons celui qui a donné sa vie pour nous sauver et mettons-nous à son service, lui, le Seigneur !

Allan Kitt

¹ Marc 14.33          2 Matthieu 27.46          3 1 Pierre 3.18

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Lecture proposée : Évangile selon Marc, chapitre 14, versets 32 à 42.

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