La peau de chagrin

Le séjour des morts et le gouffre de perdition ne sont jamais rassasiés ; les yeux de l’homme non plus ne sont jamais rassasiés.
Proverbes 27.20

Dans son roman du même nom, Balzac décrit le sort d’un jeune homme pauvre et désespéré qui a l’intention de se suicider. La rencontre d’un vieil antiquaire va tout changer. Celui-ci lui offre une peau de chagrin qui a le pouvoir d’exaucer tous ses vœux, mais avec cette terrible mise en garde : « Si tu me possèdes, tu posséderas tout, mais ta vie m’appartiendra. » Le vieillard l’avertit : « Le cercle de vos jours, figuré par cette peau, se resserrera suivant la force et le nombre de vos souhaits, depuis le plus léger jusqu’au plus exorbitant. » Le jeune homme accepte ce pacte diabolique. Incapable de refréner ses désirs, il finira par mourir, étouffé par cette peau de chagrin…

Le cœur de l’homme est insatiable et nombreux sont ceux qui précipitent leur fin en se livrant à leurs passions. Combien sont ainsi possédés par l’argent, en pensant le posséder ? Tant que nous ne prenons pas conscience du mal qui habite en nous et de son influence sur nos choix et nos comportements, nous restons esclaves de nos désirs.

Mais l’Évangile nous l’assure : Jésus-Christ nous libère de cette emprise diabolique si nous nous confions en lui, assurés qu’il a vaincu le Prince du Mal par son sacrifice sur la Croix et sa résurrection d’entre les morts. Alors, par son Esprit, il peut réorienter nos désirs pour notre bonheur.

Bernard Grebille

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Lecture proposée : Lettre aux Galates, chapitre 5, versets 13 à 24.

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