Il guérit ceux qui ont le cœur brisé, et il panse leurs blessures.
Psaume 147.3
La vie oscille entre joies et douleurs. Seulement, la joie est courte et volatile, tandis que la douleur est longue et indélébile. Où trouver la consolation ? Jouir de la nature apporte un rafraichissement d’âme et l’oubli d’une humanité décevante. Mais cela est fugitif… La fraternité se révèle également utile pour partager la peine. Le soutien d’un ami est précieux mais demeure limité… Des philosophes avancent que la sagesse agit comme un baume, mais Salomon dira au contraire qu’elle augmente le chagrin¹. Rien n’est humainement suffisant pour apaiser le malheur et le temps ne cicatrise pas tout.
Il faudrait acquérir un bien plus grand que le malheur lui-même pour nous en consoler ! Un proverbe maori dit : « Tourne-toi vers le soleil et l’ombre sera derrière toi. » Or Christ se présente comme la lumière du monde qui éclaire nos ténèbres². Il est un soleil placé au zénith du cœur de celui qui croit !
La consolation n’est pas dans l’oubli ni dans les vertus de la raison, mais dans l’amour de Dieu qui surpasse tout ce qui nous arrive. Nous l’obtenons quand les yeux de notre foi fixent celui qui a anéanti notre misère sur la croix. La mort même n’y résiste pas³ ! Aimés en Christ, habités par son Esprit, nous ne serons plus orphelins d’un bonheur durable4.
Dominique Moreau
¹ Ecclésiaste 1.18 ² Jean 8.12 ³ Romains 8.38-39 4 Jean 14.16-18
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Lecture proposée : Psaume 147, versets 1 à 11.