Comme l’oiseau qui erre loin de son nid, ainsi est l’homme qui erre loin de son lieu.
Proverbes 27.8
Ce qui est fascinant, avec le phénomène des migrations, c’est l’élan qui permet à un oiseau de parcourir des milliers de kilomètres pour retrouver l’endroit de sa naissance ! Il démontre son écoute quand l’instinct commande quelque chose de vital…
C’est dans le livre des Proverbes, au cœur de la Bible, qu’on lit cette parole d’aujourd’hui qui compare la situation de l’homme à celle de l’oiseau migrateur. Cette errance nous fait penser à tous les tâtonnements et à toutes les quêtes de sécurité, d’identité ou de sens à la vie. Quel est donc ce lieu que l’homme désire tant mais qu’il a tant de peine à trouver ?
La réponse de la Bible est claire : ce lieu est la présence de Dieu retrouvée. Non pas après la mort seulement, mais dès maintenant ! Le Psaume 84 le dit ainsi : Mon âme soupire et languit après les parvis de l’Éternel. Mon cœur, tout mon être gémissent vers le Dieu vivant. Le passereau même trouve une maison et l’hirondelle un nid où elle dépose ses petits[…] Mon roi, mon Dieu ! Heureux ceux qui habitent ta maison ! […] Mieux vaut un jour avec toi que mille ailleurs…
Il y a dans le cœur de chaque oiseau un espace qui est plus grand que lui, un espace qui a les dimensions de son voyage… Il ne le comprend pas entièrement, mais il le vit ! Ainsi en est-il de tout homme qui écoute et répond à l’appel de Dieu…
Charles Nicolas
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Lecture proposée : Psaume 84.