Un sage se dévoile

Vanité des vanités, tout est vanité et poursuite du vent.
Ecclésiaste 1.2

S’il est un livre de la Bible qui me surprend, c’est celui de l’Ecclésiaste. Dès le début, le ton est donné : Vanité des vanités, tout est vanité. Aucun écrivain biblique n’a ainsi dévoilé son vécu, faisant une telle confession.
Pour Salomon, l’expression « vanité » exprime ce qui est vide de sens, produisant une grande insatisfaction. En quête du bonheur, il a tout fait pour le trouver. Il l’a cherché dans la sagesse humaine, puis dans la science. Il dit avoir beaucoup étudié, appris, travaillé dur, bâtissant maisons et palais. Devenu très riche, il ne s’est rien refusé, se livrant à la joie autant qu’il a pu, goûtant à tous les plaisirs, s’adonnant même à la boisson et se procurant autant de femmes qu’il a voulues. Et pour finir, il s’est écrié : Vanité des vanités, tout est vanité et poursuite du vent.
Certes, il a connu des moments de satisfaction égoïste et éphémère, mais il n’a pas trouvé le bonheur. Il en est venu alors à haïr la vie, livrant son cœur au désespoir. C’est alors qu’il comprit que le bonheur est pour ceux qui craignent Dieu 1.
À l’évidence, une vie vécue égoïstement pour soi-même ne connaîtra jamais le vrai bonheur. Seule la crainte de Dieu, dans le respect et l’obéissance qui lui sont dus, assure à notre vie une entière satisfaction, nous rendant vraiment heureux.

Yves Perrier

1 Ecclésiaste 8.12

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Lecture proposée : Livre de l’Ecclésiaste, chapitre 1.

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