La nécessité du jugement

Moi aussi, j’aurai un regard dépourvu de pitié, je n’aurai aucune compassion.
Ézéchiel 9.10

Si quelqu’un ne possédait de la Bible que le chapitre 9 du livre d’Ézéchiel, nul doute qu’il tremblerait à sa lecture. Dieu se montre ici impitoyable. Il parle d’exterminer sans pitié le vieillard, le jeune homme, la jeune fille, le nourrisson… Habitués à l’idée que Dieu pardonne, nous ne prenons pas ses menaces au sérieux.
Pourtant, c’est avec la même bouche que Dieu parle. Si Dieu n’est pas fiable quand il menace, pourquoi le serait-il quand il promet ?
Le chapitre est malgré tout porteur d’espoir. Si Dieu juge avec sévérité, c’est parce que toutes les ressources de sa patience sont épuisées. La colère de Dieu fait suite à une longue période de grâce. La grâce qui nous permet de vivre n’est pas infinie. Elle a des limites.
Le chapitre montre aussi que Dieu ne juge pas de manière arbitraire. Il fait la différence entre ceux qui lui sont attachés et ceux qui se moquent de lui. Le mal contaminant tout, le jugement devient une nécessité. Il est le seul moyen qui reste à Dieu pour purifier le monde… et en susciter un nouveau sur de nouvelles bases.
Vous n’avez rien à craindre de Dieu si vous l’aimez. Mais si vous le haïssez, tremblez à juste raison !

Gilles Georgel

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Lecture proposée : Livre du prophète Ézéchiel, chapitre 9.

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