11 novembre

Ils pansent à la légère la plaie de la fille de mon peuple : Paix, paix ! disent-ils ; et il n’y a point de paix !
Jérémie 6.14

Voilà une date dont personne, j’imagine, n’ignore ce qu’elle rappelle. C’est le souvenir d’un fameux armistice qui mettait fin à la Grande Guerre de 1914 à 1918. La « der des der » ? On voulait y croire. Mais le 8 mai rappelle la fin d’une seconde guerre plus atroce encore.

La création de la Société des Nations n’avait pas suffi à l’empêcher. Et, bien sûr, l’ONU n’a pu empêcher la guerre froide ni tant d’autres conflits au retentissement mondial.

On parle beaucoup de la paix. Tout le monde prétend la vouloir et des religions, violentes dès le début, sont les premières à se dire « pacifiques » tout en inspirant les pires et les plus aveugles manifestations de haine.

Il ne peut en être autrement parce que tel est le cœur de l’homme tant qu’il n’a pas rencontré le vrai Dieu, le Dieu de paix, et n’a pas fait la paix avec lui.

Jésus, le prince de la paix, n’a pas été reconnu et, peu avant d’être rejeté, il pleura, non sur lui-même, mais sur ceux qui allaient le mettre à mort et sur les conséquences de leur aveuglement. S’adressant à Jérusalem il disait : Si toi, au moins en ce jour qui t’est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix !

Puissions-nous saisir les occasions qui nous sont données, à nous, pour reconnaître en Jésus ce qui appartient à notre paix.

Richard Doulière

__________________
Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 19, versets 41 à 44.

Autres articles

0
    0
    Votre Panier
    Votre panier est videRetour à la magasin