Personne ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.
Matthieu 11.27
C’est ce que dirait à Dieu, s’il s’avançait vers lui, l’acteur François Cluzet. Il l’affirma du moins dans une interview du Pèlerin. Pas surpris qu’il existe,
– il dit que les feuilles du chêne ne peuvent qu’avoir été dessinées par un immense artiste – pas effrayé – ce qui est peut-être plus surprenant – mais heureux, je suppose, de le croire plus beau en vrai que… Que quoi, en fait ? J’ai peur de devoir répondre : plus beau que l’image qu’en donnent les religions ; plus beau que ce qu’en fait croire la vie de ceux qui se réclament de lui ou le prêchent.
Il a raison en cela : Dieu est autre chose que ce qu’en disent les religions, ces constructions humaines. Il est vrai aussi que nous, les chrétiens, donnons de lui, par nos comportements, une image bien pitoyable.
De François Cluzet, Le Pèlerin dit qu’il est un acteur qui ne cesse de se bonifier avec l’âge.
Je n’ai aucune raison d’en douter. Mais puis-je lui dire, ainsi qu’à tous les déçus des vrais ou prétendus chrétiens, que l’image de Dieu peut se bonifier à leurs yeux de jour en jour s’ils veulent bien prendre la peine d’ouvrir le Testament de Dieu, la Bible ? Car c’est là que le Fils, Jésus-Christ, révèle aujourd’hui le Père.
Et croyez-moi, à l’écoute et à la méditation de ce témoignage, on ne peut que s’étonner, s’émerveiller de plus en plus, sans attendre et courir le risque qu’il soit trop tard pour le lui dire.
Richard Doulière
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 10, versets 17 à 24.