Le malheur atteint souvent le juste, mais l’Éternel l’en délivre toujours.
Psaume 34.20
Le chrétien n’est pas soulevé au-dessus de la condition humaine. Certes, son esprit est régénéré et en paix avec Dieu, mais son corps et même son âme demeurent fragiles, vulnérables et parfois chancelants. Un moustique ne fait pas la différence entre un chrétien et quelqu’un qui ne l’est pas ! Dans les bouchons sur l’autoroute, dans les hôpitaux, dans les épidémies ou dans les pays en guerre, il y a aussi des chrétiens qui souffrent avec les autres ? en un sens comme les autres…
Le pasteur Jean Cadier (1898-1981), un des principaux acteurs du Réveil de la Drôme, raconte qu’en mars 1928, rentrant d’une mission en Ardèche, la barre de direction de sa voiture s’est rompue et qu’il a heurté violemment un platane entre Crest et Saillans : « On me transporta à l’hôpital de Crest. J’avais gardé toute ma connaissance et je priai, songeant à ma comparution prochaine devant le tribunal divin, à la prière du péager : Ô Dieu, sois apaisé envers moi qui suis pécheur.¹
J’ai appris par là que la volonté de Dieu est souveraine et que mon ministère de pasteur ne me protégeait en rien des souffrances et de la mort. Il n’est pas dit que Dieu protège toujours ses enfants de la souffrance et de la mort, mais il est dit que ni la souffrance ni la mort ne peuvent nous séparer de son amour. Et mon assurance en Lui sortit fortifiée de cette heure ».
Charles Nicolas
¹ Luc 18.13
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Lecture proposée : Psaume 34.