Si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance devant Dieu.
1 Jean 3.21
En tant qu’évangéliste, lorsque le moment sera venu pour moi de me présenter devant le Seigneur, faire état de mon ministère serait inconvenant. Ce serait de l’orgueil, malheureusement toujours vivace. Aussi, je ne lui dirai pas combien de fois j’ai prêché l’Évangile, combien d’études bibliques j’ai données, combien de séminaires j’ai enseignés, à combien de réunions de prière j’ai participé, à combien d’entretiens personnels j’ai pris part, ou combien de personnes ont reçu le salut suite à mes prédications. Je ne pourrai que lui dire : « Mon Seigneur et mon Dieu ! Tu as donné ta vie pour moi en mourant sur la croix. J’étais pécheur et perdu, mais tu m’as cherché, tu m’as trouvé, et tu m’as sauvé. Grâce au sang de Christ, tu m’as purifié de mes péchés. Tu m’as pardonné toutes mes fautes. Tu as fait de moi ton enfant, moi qui ne méritais rien d’autre que ta condamnation.
Selon ta promesse, tu m’as donné la vie éternelle. Accueilli maintenant dans le Royaume des cieux, je sais que c’est au seul bénéfice de ta grâce, revêtu de ta justice et de ta sainteté, fruits de ta miséricorde et de ton immense amour envers moi. C’est là ma ferme assurance, selon qu’il est écrit : Demeurez en lui, afin que lorsqu’il paraîtra, nous ayons de l’assurance, et qu’à son avènement nous n’ayons pas la honte d’être éloignés de lui1. »
Yves Perrier
1 1 Jean 2.28
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Lecture proposée :
1ère lettre de Jean, ch. 2, verset 18 au ch. 3, verset 3.