Le saule-pleureur

Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point : tout ce qu’il fait lui réussit.
Psaume 1.3

Planté dans un coin du jardin depuis longtemps, le saule est resté petit et peu étendu. Coupé à plusieurs reprises pour ne pas gêner les voisins, il ne lui reste plus que trois branches dressées vers le ciel, comme le pouce et deux doigts d’une main en l’air. Il est plutôt tristounet, comparé à ces magnifiques saules-pleureurs des parcs, dont on peut admirer le feuillage descendant au bord des plans d’eau.

Dans un article de jardinage, je découvre que ce n’est pas un arbre à planter dans un jardin, en ville, si on ne veut pas d’ennuis avec les voisins ! Ses racines profondes et avides d’eau entraînent en effet de multiples problèmes. Le saule-pleureur possède un système racinaire puissant qui détruit tout sur son passage : égout, canalisation… Il a besoin de plus de dix mètres pour s’étendre et peut atteindre entre quinze et vingt mètres de haut.

Jérémie, comme les psalmistes, établit une comparaison entre un tel arbre et celui qui « s’abreuve » à la Parole de Dieu et « s’enracine » en elle. Il la médite constamment et ne craint pas les temps difficiles. Il est heureux, contrairement à celui qui s’appuie sur l’homme et détourne son cœur de l’Éternel. Heureux l’homme qui met sa confiance en l’Éternel ! 1

Béatrice Guerche

1 Psaume 84.13

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Lecture proposée :
Livre du prophète Jérémie, chapitre 17, versets 5 à 8.

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