Il y eut, dans le ciel, un silence d’une demi-heure.
Apocalypse 8.1
Il y a des silences bénéfiques. Certains semblent l’avoir découvert durant le confinement de 2020. Il y en a qui sont des signes de sagesse. Le prophète Amos écrivait : En des temps comme ceux-ci, le sage se tait ¹. Et notre temps ressemble bien au sien !
Mais il y en a qui font froid dans le dos. Quand, de deux êtres qui s’aiment, l’un vient à se taire – on appelle cela bouder ?, l’autre a mal. Parfois très mal. Est-ce cela qui faisait dire au dramaturge Jacques Deval : « L’amitié vit de silence, l’amour en meurt » ? Et me fait vous supplier : Si vous aimez d’un amour légitime, s’il vous plaît, ne cessez pas de le dire et de le redire !
Mais qu’en est-il de celui d’une demi-heure que l’Apocalypse rapporte et que nous avons mis en tête ? Est-ce Dieu qui se taira comme il le fit pendant 400 ans avant sa première venue en Jésus ? Plusieurs fois, j’ai eu l’impression, quand la mort faisait taire un serviteur de Dieu, que c’était la patience divine, lassée par l’incrédulité des humains, qui le faisait taire.
Or, le silence d’Apocalypse huit est suivi, justement, des fléaux terribles du jugement divin !
Ne vous taisez pas, vous, sentinelles qui avez à en avertir les impies. Et vous qu’il tente d’avertir, ne fût-ce qu’à travers une pandémie, n’attendez pas que Dieu se taise pour vouloir l’entendre. Quand il se taira, ce sera trop tard !
Richard Doulière
¹ Amos 5.13
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Lecture proposée :
Livre de l’Apocalypse, chapitres 8 et 9.