Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous.
Romains 1.22
Dans la petite République d’Athéie, on ne vivait pas si mal jusqu’à ce jour. Il faut dire que ce pays, malgré ses dimensions modestes et le petit nombre de ses habitants, se flattait d’être le guide de tous les autres peuples.
Aussi, l’on supportait mal que d’autres paraissent plus à la page ou à l’avant-garde. Impensable que ce qui est autorisé ailleurs ne le soit pas ici. Sous prétexte que dans beaucoup de familles, l’harmonie ne régnait pas, on décréta qu’il fallait en finir avec la famille et le carcan du mariage, bien des mariages finissant de toute façon par un divorce. On s’aperçut aussi que les malades et les personnes âgées revenaient cher à la collectivité : quelqu’un (qui comme par hasard n’était ni malade ni âgé) eut l’idée de les supprimer ; comme les trafics, incivilités et autres faits de violence ne faisaient qu’augmenter, on régla le problème en décidant que tout ceci ne constituait plus un délit. Après bien d’autres innovations du même type, on s’étonna que les choses ne se soient finalement pas arrangées autant qu’on l’avait promis et espéré. Mais bien sûr, on le mit sur le compte de ceux qui avaient été contre tous ces heureux changements.
Cette petite allégorie – que Dieu nous préserve de la vivre ! – montre que tout changement n’est pas forcément un progrès, et que l’abandon des commandements divins entraîne immanquablement de funestes conséquences.
Claude Siefert
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Lecture proposée :
Livre du prophète Jérémie, chapitre 2, versets 5 à 13.