Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.
Matthieu 6.12
« Si tu pardonnes, Dieu te pardonne… » ? Est-ce que j’ai bien lu ? Oui, les versets 14 et 15 le confirment. Mais c’est le rĂ©gime de la loi. JĂ©sus, par sa mort, allait changer les choses. Heureusement, car si notre pardon Ă©tait Ă la mesure de celui que nous accordons, il y aurait peut-Ăªtre de quoi s’inquiĂ©ter.
Il ne nous pardonne pas parce que nous pardonnons, ni aussi mal ! La proposition est maintenant inversĂ©e. Par la plume de Paul, Dieu dit : De mĂªme que le Christ vous a pardonnĂ©, pardonnez-vous aussi.1 Nous sommes rendus capables de pardonner parce qu’il a pardonnĂ© nos fautes.
Mais ne nous contentons pas de pousser un « ouf » de soulagement. En effet, pouvons-nous mendier la grĂ¢ce de Dieu avec au cÅ“ur un reste de rancune ou d’animositĂ© envers quelque prochain ?
Si nous ne parvenons pas à pardonner, cela signifie à coup sûr que nous n’avons pas compris qu’il n’y a aucune commune mesure entre les offenses qui nous ont été faites et celles dont nous sommes coupables envers Dieu.
Comment puis-je devenir conscient de toute la signification du pardon divin ? Il ne prend sa merveilleuse dimension que dans le sentiment de la gravité de mes offenses, de l’énormité de ma dette envers Dieu. Si je l’ai compris, comment pourrais-je retenir contre qui que ce soit les misérables deniers que je crois qu’il me doit ?
Richard Doulière
1 Colossiens 3.13 ; Éphésiens 4.32
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Lecture proposée :
Évangile selon Matthieu, chapitre 18, versets 21 à 35.