L’Éternel parla au poisson qui rejeta Jonas sur la terre ferme.
Jonas 2.11
Le 14 avril 1912, à 23h40, par 41°46′ de latitude nord et 50°14′ de longitude ouest, le paquebot Titanic heurte un iceberg qui fait sauter les rivets et ouvre ainsi une voie d’eau dans la coque sur une centaine de mètres. Le bateau n’était pas conçu pour pouvoir remporter le « ruban bleu », trophée décerné au bateau le plus rapide sur l’Atlantique. Mais, avec ses seize compartiments étanches, il était réputé insubmersible.
Il va pourtant couler. Sept cents personnes parties en canots de sauvetage en réchapperont, sauvées par un autre navire. Mais mille cinq cents disparaîtront dans les eaux glacées.
Chaque victime du naufrage du Titanic avait des projets, une fois arrivée à New York. Aucune n’avait prévu de s’arrêter en route. Et pourtant… ainsi va la vie. On ne maîtrise rien de notre avenir.
Dans le tourbillon de folie qui s’est emparé de notre monde, tout va de plus en plus vite, sans nous laisser de temps pour penser. C’est peut-être pour cette raison que Dieu, de temps en temps, permet un événement dramatique. Justement pour nous aider à réfléchir. C’est parfois un accident, parfois une catastrophe naturelle, parfois une pandémie qui nous immobilise pendant de longues semaines.
Que faisons-nous dans ces circonstances ? Savons-nous les mettre à profit pour nous préoccuper des choses essentielles ? Et, si notre vie est épargnée, savons-nous remercier Dieu ?
Jean-Louis Théron
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Lecture proposée :
Livre de Jonas, chapitres 1 et 2.