Quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme la porte, et prie ton Père…
Matthieu 6.6
Des semaines durant, on m’a téléphoné presque chaque jour pour me proposer la fameuse isolation à 1€. Quel acharnement : tous veulent m’isoler alors que je suis déjà plutôt introverti et casanier. N’en jetez plus !
Mais aujourd’hui, je veux vous parler non pas d’isolation, mais d’isolement. Beaucoup ont souffert du confinement imposé par le virus, même ceux qui n’étaient pas touchés par la maladie. Beaucoup aussi, sans doute, ont su retirer quelque bénéfice de ce temps où l’on était coupé des autres. Ne serait-ce qu’en réalisant à quel point ils étaient dépendants d’un tas de choses pas indispensables, peut-être aussi en constatant qu’on pouvait finalement très bien s’en passer.
Il est vrai que les motivations pour s’isoler d’autrui ne sont pas toujours justes : ce que l’autre a à me dire peut m’apparaître sans valeur ou, à l’inverse, ce que je pourrais vouloir communiquer peut me sembler dérisoire, futile. Toutefois, ce que Dieu veut me dire est capital.
Je peux, quant à moi, témoigner combien ce temps où je m’isole m’est bénéfique : à l’écart de l’agitation alentour, Dieu me parle par sa parole, je peux avoir un véritable tête à tête avec lui.
Ainsi, même parfaitement isolé, je goûte à la fois la chaleur et la fraîcheur d’une rencontre intime avec mon Dieu.
Claude Siefert
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Lecture proposée :
Évangile selon Marc, chapitre 6, versets 30 et 31.