La porte du salut

Ouvrez-moi les portes de la justice pour que je puisse entrer et louer l’Éternel. C’est ici qu’est la porte qui mène à l’Éternel ; les justes passeront par elle.
Psaume 118.19-20

Le psaume 118 est l’un de ceux qui sont les plus cités dans le Nouveau Testament. Il a en effet un caractère prophétique et plusieurs de ses versets annoncent bien longtemps à l’avance l’œuvre de Jésus-Christ, le Messie. Quand le psalmiste parle des portes de la justice, il évoque les portes du Temple de Jérusalem, là où Dieu manifestait sa présence au cœur de son peuple.

Comment entrer en présence du Dieu saint, sinon en étant considérés par lui comme des justes ? Mais qui peut prétendre à une telle justice ? Nous sommes tous pécheurs !

En écho à ce passage du psaume, Jésus s’est présenté comme la porte : C’est moi qui suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé…1 Jésus compare le Royaume de Dieu à une bergerie et dans cette bergerie, il remplit le rôle de la porte. En tant que « porte », Jésus indique clairement qu’il est le seul moyen d’entrer dans la maison de Dieu son Père. C’est ce que proclama l’apôtre Pierre :

C’est en lui seul que se trouve le salut. Dans le monde entier, Dieu n’a jamais donné le nom d’aucun autre homme par lequel nous devions être sauvés.2 Si nous passons par cette porte, alors comme le psalmiste nous pourrons nous exclamer : Je te célèbre car tu m’as exaucé, car tu as été mon sauveur.

Bernard Grebille

1 Jean 10.9
2 Actes des Apôtres 4.12

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Lecture proposée :
Psaume 118, versets 17 à 26.

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