Plus d’opprobre

Il anéantit la mort pour toujours. Le Seigneur, l’Éternel, essuie les larmes de tous les visages. Il fait disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple.
Ésaïe 25.8

Ésaïe, on le sait, fut appelé le cinquième évangéliste. En fait, ce qu’il annonce va au-delà de la bonne nouvelle proclamée dans les évangiles. Nul autre des écrivains de la Bible, avant le chapitre 21 de l’Apocalypse, n’avait mentionné la perspective de la terre nouvelle où Dieu promet d’essuyer toute larme ! La nouvelle création, Ésaïe la mentionnait¹, mais en la mêlant étroitement, semble-t-il, à la période qui doit la précéder et où le Christ régnera jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds. L’apôtre Paul ajoute : Le dernier ennemi qui sera vaincu, c’est la mort 2, rejoignant donc le prophète Ésaïe.

Chez ce dernier, cependant, la nation d’Israël, jamais absente, est même toujours première. Il dépeint, avec force détails, le jugement des nations ennemies – mais aussi celui de ce peuple, tout comme la permanence de la compassion dont il est l’objet.

On sait comment, tout au long de son histoire, le peuple juif a été méprisé, calomnié, persécuté. Parmi les bonnes nouvelles qu’Ésaïe proclame, il y a le pardon et la fin de son opprobre.

Ne serait-il pas juste d’en bénir Dieu, qui l’a appelé et le délivrera, au moins autant que pour l’appel et la grâce venus jusqu’à nous du Dieu qui essuiera aussi nos larmes ?

Richard Doulière

1 Ésaïe 65.17
² 1 Corinthiens 15.25-26

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Lecture proposée :
Livre du prophète Ésaïe, chapitre 25, versets 1 à 8.

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