Moi, perdu ?

Il s’est donné lui-même pour nous afin de nous racheter de toute faute et de se faire un peuple qui lui appartienne…
Tite 2.14

Il y a bien longtemps, j’avais demandé à une de nos filles si elle était « sauvée ». Sa réponse : « Je l’espère. En tout cas, je ne suis pas perdue ! »

Un mouton perdu, de l’argent égaré, un jeune adulte qui se « casse », ces situations évoquées par Jésus en Luc 15 font sens pour chacun de nous. Mais… qui est conscient de sa propre perdition éternelle loin de Dieu ? Ceux qui ont encore un peu de culture religieuse se contentent souvent d’espérer être sauvés, se basant sur leur moralité, leurs prières, leurs rares élans émotionnels vers Dieu.

Ils conçoivent la perdition comme la chute dans un trou profond. D’après eux, Jésus leur aurait lancé une corde pour les sortir de là, leur donner un billet pour le ciel, et ils continuent à vivre éloignés du Seigneur du ciel… qu’ils espèrent rejoindre !!

La perdition de l’humanité est quelque chose de bien plus grave qu’une chute dans un gouffre, c’est une rupture orgueilleuse de l’homme avec son Créateur, un refus de vivre avec et pour lui, avec comme conséquence dramatique une éternité loin de lui ! Jésus a donc fait quelque chose de bien plus fondamental que de nous sortir d’un trou, il s’est sacrifié sur la croix, afin de se constituer un peuple qui lui appartienne. En faites-vous partie ? Est-ce « je l’espère » ou « j’en suis sûr(e) ! » ?

Claude Schneider

Lecture proposée :
Lettre aux Romains, chapitre 3, versets 10 à 26.

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