Ce que Dieu n’oublie pas

Dieu n’est pas injuste pour oublier votre travail et l’amour que vous avez montré pour son nom…
Hébreux 6.10

Avec l’accumulation des années vient le désir d’établir des bilans. Quand je m’endormirai du dernier sommeil, qu’aura été ma vie ? Que restera-t-il du travail accompli durant trois quarts de siècle ?

Bien sûr me viennent à l’esprit les journées perdues pour n’avoir pas fait le meilleur choix, celles gâchées par un manque de discipline intérieure. Mais ce qui me trouble, c’est l’impression de m’être donné sans compter en mille activités pour une bien piètre récolte.

Heureusement, on peut s’appuyer sur deux promesses¹ qui m’ont si souvent été rappelées par une plume longtemps anonyme.

Ce que Dieu n’oublie pas, ce n’est pas le succès ou le nombre de conversions auxquelles correspondraient des médailles à épingler je ne sais où ; c’est l’authenticité de l’amour qui aura été le moteur de mon travail. Non pas l’amour du travail pour lui-même mais l’amour de Celui pour qui il aura été accompli. Hélas, comment ne pas être conscient de sa piètre qualité ?

Ce dont il est juste de prendre la température, ce sont nos mobiles et nos moteurs. Le reste est son affaire et ne doit faire l’objet d’aucun inventaire.

Il n’y a pas d’injustice en Dieu. Ce qui compte, béni soit-il, c’est d’abord l’authenticité de notre foi en lui, et la fidélité de nos engagements, indépendamment des succès ou des insuccès qu’ils rencontrent.

Richard Doulière

¹ Hébreux 6.10 et 1 Corinthiens 15.58

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Lecture proposée :
1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 15, versets 54 à 58.

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