Du haut du ciel, il étend sa main pour me prendre, me retirer des grandes eaux.
Psaume 18.17
Ce cri de reconnaissance du roi David, après des années de persécution endurées à cause de la jalousie de son beau-père Saül, illustre l’expérience de nombreux croyants. Libérés par Dieu de la violence des injustices humaines ou secourus lors de grandes épreuves, d’accidents, de maladies ou de perte d’un être cher, ils le louent.
Ce verset peut être appliqué littéralement à Noé et sa famille, sauvés du déluge qui a balayé une humanité corrompue¹. Il rappelle l’expérience d’un prophète récalcitrant, Jonas, retiré du grand poisson après trois jours passés au fond des mers². Plus tard, l’apôtre Pierre saisit la main tendue de Jésus, alors qu’il commençait d’enfoncer dans les flots agités du lac de Galilée³.
Souvent, devant les situations critiques, nous recherchons d’abord avec un réflexe bien naturel le secours d’en-bas, de nos ressources personnelles, qui peuvent être utiles parfois, mais souvent insuffisantes.
C’est par notre Sauveur Jésus-Christ, envoyé du ciel, que le secours nous vient d’en-haut. Lui seul a le pouvoir de nous retirer des grandes eaux de la mort éternelle qui nous menacent tous à cause de notre nature pécheresse. Soyons prêts à reconnaître notre dénuement spirituel devant notre Dieu qui est riche en grâce pour saisir notre main.
Reynald Kuffer
¹ Genèse, ch. 6 à 8
² Jonas 2
³ Matthieu 14.28-33
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Lecture proposée :
Psaume 18, versets 1-20.