Quand les faits ébranlent nos certitudes

Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?
Luc 7.20

Les certitudes les plus solides peuvent être bousculées. En preuve, le cas du prophète Jean-Baptiste. Il avait entendu le témoignage rendu par Dieu lui-même lorsqu’il baptisa Jésus1. Sa conviction reposait sur du solide. Il avait affirmé, montrant Jésus du doigt : Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde 2. Or, un ou deux ans plus tard, il le fait interroger : Es-tu celui qui doit venir ? Autrement dit : « Finalement es-tu vraiment le Messie ? »

Que s’était-il passé entre-temps ? Ayant été mis en prison, il avait cru que le Christ le délivrerait. Mais des mois avaient passé ; le dénommé Jésus n’avait rien fait en sa faveur. Pourquoi ? Le Baptiste s’était-il trompé ? Cependant si ce qu’on rapportait était exact, ce Jésus n’en était pas moins un grand prophète. Rien de plus ?

Bien que convaincus – j’espère – de la réalité de Dieu, de sa puissance, de son amour et de notre salut, ne nous est-il pas arrivé d’être troublés de son silence, du non exaucement de prières pourtant à nos yeux conformes à sa volonté ?

Notre doute, allons le lui dire. L’accès jusqu’à lui est direct.

Il nous rappellera ce qu’il n’a jamais cessé d’accomplir, nous dira qu’il n’est ni sourd ni indifférent mais que nos voies ne sont pas les siennes, et il nous donnera le courage d’attendre encore ou d’accueillir avec sérénité même un refus.

Richard Doulière

1 Marc 1.9-11
2 Jean 1.29

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Lecture proposée :
Évangile selon Luc, chapitre 7, versets 18 à 23.

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