Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance.
Job 3.1
Vous n’avez sûrement pas vécu les terribles malheurs qui se sont abattus sur Job, alors qu’il jouissait d’une vie paisible et heureuse, entouré de sa famille. Pourtant, certaines personnes regrettent d’être venues au monde. Un jeune m’a dit une fois : « Je suis un accident entre deux accidents ; ma naissance et ma mort. »
Ce genre de pensées ressemble fort à certaines des déclarations de Job : Périsse le jour où je suis né ! […] Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre de ma mère ? […] Je serais couché maintenant, je serais tranquille ! ¹
Cependant, Job a fini par reconnaître la souveraineté de Dieu et s’est incliné devant lui, disant : J’ai parlé, sans les comprendre, de merveilles qui me dépassent et que je ne conçois pas. Mon oreille avait entendu parler de toi ; mais maintenant mon œil t’a vu. C’est pourquoi je me condamne et je me repens ². Ce fut pour lui une réelle conversion, comme une renaissance.
Si certains considèrent leur venue au monde comme un accident, parce qu’ils n’ont pas été désirés par leurs parents, Jésus affirme qu’il est possible de naître de nouveau. Une naissance spirituelle que Dieu produit en nous par le Saint-Esprit. Cette naissance-là ne sera pas pour vous un accident. Elle effacera ce qui a pu tourmenter votre vie, vous faisant passer de la mort à la vie ³.
Yves Perrier
¹ Voir la lecture proposée
² Job 42.3-6
³ Jean 5.24
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Lecture proposée :
Livre de Job, chapitre 3, versets 1 à 13.