J’exterminerai les hommes de la face de la terre […] ceux qui se sont détournés de l’Éternel et ceux qui ne cherchent pas l’Éternel… !
Sophonie 1.3, 6
Oui, elle est terrible la menace d’extermination qui pèse sur les humains ! Mais elle n’est pas sans cause. Dieu nous a créés ; il nous donne le soleil pour nous réchauffer et nous accorde les saisons et la pluie qui font pousser notre nourriture ; il a fait le monde en couleur pour réjouir nos yeux, le clapotis de l’eau et le chant des oiseaux pour émerveiller nos oreilles et l’intelligence… pour construire et inventer. Nous lui devons tout ce qui est bon et beau. Or, quand il nous parle, nous nous détournons de lui avec indifférence.
La menace n’est-elle pas justifiée ? Elle va plus loin. Elle vise ceux qui ne le cherchent pas : ceux qui ne se posent même pas la question de savoir s’il n’a pas parlé, de savoir si ceux qui parlent de lui et prétendent le connaître n’ont pas raison, si la mort est vraiment le dernier mot de la vie, si le Jésus dont on parle parfois sans y croire n’a pas été ce qu’il a prétendu être… si le pardon et la vie véritable ne sont pas réellement le cadeau que nous fait Dieu.
Si notre cœur est assez insensible, notre esprit assez abêti pour jouir de la vie, en affronter les questions et les difficultés, les joies et les peines sans nous soucier de lui, comment ne pas comprendre sa détermination : Je les exterminerai de la face de la terre ?
Richard Doulière
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Lecture proposée :
Actes des Apôtres, chapitre 14, versets 14 à 17.