Mon espérance, où donc est-elle ? Mon espérance, qui peut la voir ?
Job 17.15
« La bombe est H, mais mon grand-père s’ennuie comme un chien dans un cimetière le 14 juillet ! »
Il y a 25 ans, nos ados nous abreuvaient copieusement de cette rengaine d’Hubert-Félix Thiéfaine. Ce matin, dans la presse, le chanteur parle « du drame de la solitude face à l’immensité, la peur du néant, ou la crainte de quelque chose qui nous surpasse. » Et il précise : « En fait, je pense surtout au vide de sens. Je ne trouve pas de sens à la vie… »
C’est le constat désabusé qui se dégageait déjà de son tube du chien dans le cimetière : pas de sens à notre bref passage sur terre, pas de direction fiable où s’engager avec confiance et espérance…
Pourtant, les Écritures montrent clairement un tel sens :
– Nous avons été créés… dans le bon sens, orientés vers notre Créateur à qui nous appartenons.
– En tournant le dos à Dieu, nous avons été déboussolés, privés de sens (et… de bon sens !1) et notre vie ne peut que partir dans tous les sens, à la dérive, avec son lot de solitude, de peur, de crainte.
– Mais ce Dieu qui nous « surpasse » s’est abaissé en Jésus-Christ pour nous offrir le vrai sens de notre existence, la vie avec lui et pour lui, dès maintenant et pour toujours ! Son amour nous attire à lui.2 Si nous lui répondons, son Esprit saint devient notre boussole sûre par sa Parole vivante.
Claude Schneider
1 2 Timothée 2.26
2 Jean 12.32
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Lecture proposée :
Lettre aux Romains, chapitre 15, versets 7 à 13.