À quoi ou qui peut-on se fier ?

Ne vous confiez pas dans la violence et ne mettez pas un vain espoir dans la rapine.
Psaume 62.11

« À rien ni personne, croyez-moi ! » Celui qui répondrait cela ferait probablement exception de soi. Et il aurait tort ! Qui n’a aucune expérience de désillusion ? Parfois, les meilleurs vous trahissent, les choses apparemment les plus solides s’effondrent. Comme la bourse !

De là, peut-être la violence pure ou la rapine qui en est une des formes. Car il y a tant de manières de n’être pas fiable et de prendre ce qui n’est pas à soi. Tricher à un examen ou dans la déclaration des impôts, gagner la considération par l’apparence, vanter une marchandise dont on connaît les défauts, ne pas rendre ce qui ne vous appartient pas. Faites l’effort d’imaginer d’autres formes de « rapines », vous verrez qu’il n’en manque pas !

N’est-ce pas violence au même titre que détrousser les voyageurs ?

Celui qui offre l’invitation à ne pas s’y confier avait commencé son poème en nous donnant sa recette personnelle, en ces mots : Oui, c’est en Dieu que mon âme se confie ; de lui vient mon salut.

Et c’est bien ce qu’il faut dire. Si c’est auprès des choses ou des gens que nous cherchons une quelconque sécurité ou raison de vivre, nous serons déçus et nous risquons de nous laisser aller à la violence et ses rapines : malhonnêteté, hypocrisie et consorts.

Confions-nous bien plutôt en Dieu qui sait tout de nous, seul fiable et fidèle.

Richard Doulière

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Lecture proposée :
Psaume 62.

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