Je resterai le même jusqu’à votre vieillesse et je vous soutiendrai jusqu’à vos cheveux blancs. C’est moi qui vous ai soutenus, et je vous porterai, oui, je vous soutiendrai et vous délivrerai.
Ésaïe 46.4
La petite Julia demande de la vitamine C pour… ne pas avoir le front rayé ! Ah, nos petiots sont bien lucides quant aux ravages de l’âge chez leurs papis et mamies !
Dans la lecture proposée, nous trouvons un tableau aussi saisissant que poétique de la vieillesse à un stade invalidant que nous pourrions bien vivre aussi.
D’abord, le poète nous dit que pourrait venir le temps où nous ne prendrions plus plaisir à rien, lassés de l’existence. Prenons-en conscience dans nos choix de vie, et faisons de Jésus le sujet de notre joie, celui qui nourrit une espérance inébranlable !
Ensuite, l’auteur décrit la diminution progressive de nos fonctions vitales. Par exemple, les dents sont comparées à des servantes du moulin qui cessent de moudre, étant trop peu nombreuses ! (écrit avant les dentiers !) Je vous laisse décoder les autres images.
Pour vieillir avec grâce, reconnaissons d’abord que c’est une grâce de vieillir, car beaucoup décèdent dans la fleur de l’âge. Et cela implique l’acceptation du déclin physique et mental contrastant avec la croissance de la jeunesse. Mais quel réconfort nous apporte le verset d’entête : cette étape difficile, nous pouvons la traverser avec lui, avec son secours puissant !
Claude Schneider
__________________
Lecture proposée :
Livre de l’Ecclésiaste, chapitre 12, versets 1 à 7.