Celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher ; mais celui qui retient ses lèvres est un homme prudent !
Proverbes 10.19
Que de fois n’avons-nous pas pensé, mais trop tard : « J’aurais dû me taire » ? Bien souvent sans doute ! Jacques, le frère de Jésus, dit très justement : La langue, aucun homme ne peut la dompter ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer1 !
Il nous arrive cependant de pouvoir nous féliciter de n’avoir rien dit. C’est lors de ces réussites-là que Salomon nous dit des hommes prudents. Le problème est que les occasions où nous nous mordons les lèvres sont beaucoup plus fréquentes. Pour y échapper, nous aurions besoin d’une sagesse exceptionnelle qui n’a rien d’humain. C’est bien ce que Jacques écrivait : aucun homme ne peut…
Mais Dieu le peut si nous lui demandons de nous accorder sa sagesse. Bien sûr, il y aura encore des cas où nous oublierons de compter sur lui et où nous nous croirons capables d’être prudents par nos propres moyens. Ces cas-là nous condamnent autant que tous nos manques de sagesse du passé. C’est là qu’il nous faut être prudents, car nous aurons à rendre compte de toute parole prononcée. Non des mauvaises, calomniatrices, coléreuses, agressives… mais déjà simplement vaines2. C’est pourquoi, la prudence la plus élémentaire est de réclamer le pardon de Dieu, et la grâce d’un cœur meilleur. Car, disait encore Jésus, ce qui sort de la bouche vient du cœur³.
Richard Doulière
1 Jacques 3.8 ;
2 Matthieu 12.36
³ Matthieu 15.18
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Lecture proposée :
Lettre de Jacques, chapitre 3, versets 1 à 12.