Mais s’ils me demandent : « Quel est son nom ? » que leur répondrai-je ?
Exode 3.13
Lorsqu’il fait connaitre son nom à Moïse, l’Éternel lui dit : « Je suis », déclinant son identité profonde. Il lui révèle toute sa personne, son essence, son caractère.
Pas facile de rendre en français le tétragramme hébraïque : YHWH, que les juifs ne prononcent pas et qu’ils remplacent par Adonaï, le Seigneur. « Je suis celui qui est » ou autres traductions : « Je suis qui je suis, celui qui suit, celui que je serai, celui qui donne l’existence.1»
Aux versets 4 et 8 du chapitre 1 de l’Apocalypse, nous avons une autre formulation : « Celui qui est, qui était et qui vient », concernant cette fois-ci Jésus-Christ. Face aux Juifs lui demandant « Qui es-tu ? », Jésus a répondu : Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, je suis. Ou encore : … avant qu’Abraham soit venu à l’existence, moi, je suis.2
Dans l’évangile de Jean, on compte dans la bouche de Jésus sept « Je suis » : le pain de vie ; la lumière du monde ; la porte ; le bon berger ; la résurrection et la vie ; le chemin, la vérité et la vie ; le vrai cep.
Face à « Je suis », comment allons-nous réagir ? Comme Pharaon, qui refusera de le connaître3 ? Comme les Juifs de l’époque, qui voudront lapider Jésus ? Comme le peuple qui se prosternera4 ? Comme Moïse qui finira par obéir et le servir ?
Béatrice Guerche
1 Note de la Bible du Semeur ;
2 Jean 8.28 et 58 ;
3 Exode 5.2 ;
4 Exode 4.31
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Lecture proposée :
Livre de l’Exode, chapitre 3, versets 14, 15 ; Évangile selon Jean, chapitre 8, versets 52 à 59