Déjà, les cheveux blancs lui garnissent la tête sans qu’il s’en aperçoive.
Osée 7.9
« Papi, tu as des cheveux gris derrière ! » Thibault m’enlève toute illusion sur une conservation presque parfaite de ma jeunesse en précisant : « Les autres (cheveux) sont blancs ! » Je me console, les cheveux blancs ne sont-ils pas signe de sagesse ?
Pas toujours ! Dans le texte d’entête, Dieu parle des personnes qui négligent (ou passent outre) le signal donné par leur toison blanchie, et qui, dans leur orgueil, refusent de venir vers lui. Ce signal est pourtant aussi clair que celui des teintes rousses du feuillage automnal : l’un et l’autre témoignent d’une période magnifique, suivie… d’un dénuement hivernal total. C’est pourquoi l’Ecclésiaste, dans la lecture proposée, nous supplie : Tiens compte de ton Créateur au temps de ta jeunesse, avant que t’adviennent les jours mauvais et avant que viennent les années dont tu te diras : « Je n’y prends pas plaisir ! » Et plus loin :
Car l’homme va rejoindre sa demeure éternelle… Oui, tiens compte de lui avant que… (suivent des termes saisissants pour dépeindre la rupture inéluctable que représentera notre mort).
La sagesse des cheveux blancs (ou rares) consistera donc pour chacun de nous à accueillir sans tarder le printemps de renouveau éternel offert par Jésus-Christ.
C’est le secret pour vieillir avec grâce, portés dès notre jeunesse par son amour !
Claude Schneider
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Lecture proposée :
Livre de l’Ecclésiaste, chapitre 12, versets 1 à 7.