Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat va croissant jusqu’au milieu du jour.
Proverbes 4.18
Franck Jeanneret, alors directeur de Radio Réveil, commentait ainsi notre verset : « Ne laissons pas nos échecs du passé ni nos difficultés du présent écrire notre futur – si ce n’est comme une occasion d’apprendre. Ainsi nous connaîtrons de mieux en mieux. »
Quasiment chaque matin, je regarde l’ombre se dissiper lentement et naître le jour. Mais, l’hiver, j’attends tout le matin la chaleur bienfaisante du soleil. La vie a aussi des temps où l’on attend : de mieux comprendre, mieux connaître, mieux utiliser son temps, ses capacités…
Seulement cela prend la vie entière. Sénèque déjà disait « Il faut toute la vie pour apprendre à vivre. »
Tout y est utile de ce qui nous déçoit ou nous encourage, de nos défaites ou nos victoires.
Mais le progrès est le fruit d’une option : celle d’y voir une école permanente et de prendre pour modèle Dieu lui-même à travers l’homme qu’il fut et qui fut nommé Jésus.
Avec un tel Maître, aucune leçon reconnue comme telle ne nous laissera identique à ce que nous étions. C’est dans l’espérance que nous écrirons notre futur, heureux de chaque pas fait dans la bonne direction, celle que lui, peu à peu mais sûrement, nous précise.
Surtout, que les échecs ne nous découragent pas. Ils sont la meilleure façon de nous prouver notre besoin de Dieu, pour que les succès ne nous tournent pas la tête.
Richard Doulière
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Lecture proposée :
Lettre aux Philippiens, chapitre 2, versets 12 à 18.