Au ciel comme sur la terre

Ne suis-je donc qu’un Dieu de près, demande l’Éternel, ne suis-je pas aussi un Dieu de loin ? Quelqu’un, dit l’Éternel, pourrait-il se cacher dans un endroit secret sans que moi, je le voie ? Ne suis-je pas celui qui remplit ciel et terre ? demande l’Éternel. 
Jérémie 23.23-24

La plupart du temps, mon papa n’était ni sur la terre ni encore moins au ciel. Il était sur la mer pour gagner le pain quotidien de notre petite famille. Mon papa nous aimait beaucoup. Lorsqu’il était au loin, il restait mon papa mais il ne pouvait ni nous voir ni nous parler ni nous aider quand quelque chose allait mal.

Dieu ne connait pas ces limitations, il peut être partout à la fois et ceci sans se disperser ! Jésus nous invite à nous retirer à l’écart pour prier notre Père : il est là, nous assure-t-il. Et en même temps il nous dit de prier : Notre Père qui es aux cieux. Mon père terrestre m’a aimé dans la limite de ses possibilités ; mon Père céleste m’aime dans l’absence de limites de ses possibilités. Car voici ce que dit le Dieu très élevé qui demeure éternellement, qui s’appelle le Saint : J’habite dans un lieu qui est très haut et saint, mais je demeure aussi avec l’homme accablé, à l’esprit abattu, pour ranimer la vie de qui a l’esprit abattu et vivifier le cœur des hommes accablés

Dieu, aussi loin soit-il, n’est jamais distant, il est toujours présent auprès de celui qui le cherche sincèrement.

Alain Monclair

¹ Ésaïe 57.15

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Lecture proposée :
Évangile selon Matthieu, chapitre 6, versets 5 à 15.

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