Cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés.
1 Jean 4.10
Pedro Calderon, poète espagnol du 17ème siècle, a dit : « Tous les trésors de la terre ne valent pas le bonheur d’être aimé. » Je ne le contredirai pas ni n’oublierai le jour où celle que j’aimais m’a dit qu’elle attendait mon aveu depuis cinq ans. De fait, depuis l’âge où nous nous étions vus pour la première fois ! Elle avait 12 ans ! Aurais-je pu imaginer preuve d’amour plus étonnante et plus sérieuse ?
Moi ! C’est moi qu’elle aimait et depuis longtemps !
Elle ! Bien sûr, comparaison n’est pas raison. Mais voilà, il y a bien plus. Quelqu’un d’autre m’aime depuis bien plus longtemps et l’a prouvé !
Lui, le Créateur de l’univers, l’incomparable, l’indicible, dont le nom est au-dessus de tout ce qui se pourrait nommer.
Impensable, incroyable, mais vrai. Depuis des milliards de millions d’années – C’est simple : Il m’aime depuis toujours ; moi qui n’ai aucune raison de mériter quoi que ce soit, même pas d’exister ! Il m’aime et il est venu en donner la preuve. Il s’est fait homme et est allé au devant du sacrifice suprême. Il a donné sa vie pour moi !
Vous me direz : « Pas pour toi seul ! » Oui et non. Car la relation qu’il établissait avec les hommes est offerte à tous, certes, mais est unique pour chacun. De telle sorte que chacun peut dire : « C’était pour moi. »
Prête l’oreille. Il te le dit ou te le redit : « Depuis toujours je t’aime et t’attends. »
Richard Doulière
__________________
Lecture proposée :
1ère épître de Jean, chapitre 4, versets 7 à 11.