C’est pourquoi, vous aussi, soyez prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas.
Matthieu 24.44
Nous entrons dans le temps de l’avent qui précède Noël. Le mot « avent » vient du latin « adventus » qui signifie ce qui doit arriver ou advenir. L’avent n’est pas simplement une période « avant » Noël : c’est le temps de l’attente, l’annonce de l’avènement du Fils de Dieu. Quand Jésus naquit à Bethléem, peu attendaient encore le Messie annoncé des siècles plus tôt par les prophètes.
Certains pourtant l’ont accueilli ; ils ont cru en lui. À tous ceux-là, il a accordé le privilège de devenir enfants de Dieu.¹
Qu’en est-il pour nous ? Avons-nous, nous aussi, accueilli Jésus-Christ dans notre cœur comme celui qui nous libère de l’esclavage du péché et nous réconcilie avec Dieu son Père ?
Jésus lui-même annonce qu’il reviendra à la fin des temps dans sa gloire pour juger les hommes. Nous sommes, depuis sa résurrection et son élévation auprès de Dieu, dans ce temps de l’attente de sa deuxième venue. Combien peu nombreux sont ceux qui en sont conscients et vivent cette attente dans l’espérance ! Qu’en est-il pour nous ? Sommes-nous dans l’incertitude sur notre sort éternel, préférant ne pas y penser ? Ou au contraire sommes-nous prêts, dans l’attente joyeuse et sereine de la venue de notre Seigneur et Sauveur ? À ceux qui ont cru en lui, Jésus a promis de leur préparer une place dans la demeure de son Père !²
Bernard Grebille
¹ Jean 1.12
² Jean 14.2
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Lecture proposée :
Évangile selon Matthieu, chapitre 24, versets 36 à 44.