Eh quoi, lui répondit Jésus, après tout le temps que j’ai passé avec vous, tu ne me connais pas encore, Philippe ! Celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment peux-tu dire : « Montre-nous le Père » ?
Jean 14.9
En 1964, deux ingénieurs qui essayaient d’améliorer la réception des signaux des premiers satellites, repèrent un étrange signal « parasite » provenant de toutes les directions de l’Univers. C’est ainsi qu’ils découvrirent de manière fortuite le rayonnement du signal électromagnétique émis lors du Big Bang. Grâce à cette découverte, Arno Penzias et Robert Wilson reçurent le prix Nobel de physique en 1978.
Ainsi était confirmée l’hypothèse, longtemps combattue par les scientifiques, que l’Univers n’existait pas de toute éternité mais avait eu un commencement. Depuis, plusieurs satellites ont permis de dresser la photographie de l’Univers au moment de la libération de la première lumière. George Smoot fut le premier à publier cette image en 1992. Lors de la réception de son prix Nobel en 2006, il s’exclama : « C’est comme voir le visage de Dieu. »
En étudiant les lois qui régissent l’Univers, en découvrant l’extraordinaire complexité de la vie, on ne peut que reconnaître la grandeur et l’intelligence de celui qui en est l’auteur. Mais Dieu se révèle à nous de manière encore plus personnelle en la personne de son Fils, Jésus-Christ. Cette révélation est à la portée de tous, il suffit pour cela de lire les évangiles et de reconnaître en Jésus le visage de Dieu !
Bernard Grebille
__________________
Lecture proposée :
Évangile selon Jean, chapitre 14, versets 7 à 14.