J’abattrai mes greniers, j’en bâtirai de plus grands, j’y amasserai tout mon blé et mes biens, et je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois et réjouis-toi.
Luc 12.18-19
En 546 avant Jésus-Christ, la ville de Sardes, sise sur le fleuve Pactole et dirigée par le roi Crésus, est prise par Cyrus et l’armée des Mèdes et des Perses. Cette cité, réputée imprenable, est très riche ainsi que son roi, à cause du commerce, mais surtout à cause des pépites d’or trouvées dans son cours d’eau. Crésus a appris à ses dépens que ni sa richesse, ni les hautes murailles de la ville n’étaient une sécurité.
Dans les évangiles, Jésus raconte plusieurs paraboles concernant les richesses, comme la parabole dite du riche insensé¹.
Posséder de grands biens n’est pas un problème en soi, pourvu que l’on soit un bon gérant des biens que le Seigneur nous confie². Leur gestion doit être selon le plan de Dieu, régie avec sagesse et discernement, générosité et désintéressement. Par contre, en devenant riche comme Crésus, « nos » biens deviennent une forme d’idole, nous risquons nous aussi d’être piégés.
Prenons garde aux paroles d’avertissements de Jésus ! Gardez-vous avec soin du désir de posséder, sous toutes ses formes, car la vie d’un homme, si riche soit-il, ne dépend pas de ses biens (Luc 12.15).
Jean-Michel Guerche
¹ Voir la lecture proposée
² Voir les paraboles de Luc, chapitre 16
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Lecture proposée :
Évangile selon Luc, chapitre 12, versets 13 à 21.