Un enfant pour parler de Dieu

N’ayez pas peur, car je vous annonce une bonne nouvelle qui sera une source de grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur qui est le Messie, le Seigneur.
Luc 2.10-11

Loin des yeux, loin du cœur ! Les journaux télévisés nous transmettent en instantané catastrophes et misères. Mais nous ne sommes jamais autant émus que lorsque nous nous trouvons sur place, au cœur de ces événements.

Comment exprimer que Dieu n’est pas un Dieu lointain, insensible, indifférent au sort des humains ? Les évangiles selon Luc et Matthieu ont choisi de raconter la naissance d’un enfant. La naissance évoque en effet fragilité, insécurité, non-maîtrise. L’évangile selon Jean utilise une autre image : La Parole est devenue un homme et il a habité parmi nous.¹ Littéralement : « il a dressé sa tente parmi nous. »

La Parole qui est Dieu dresse sa tente parmi nous. Une autre manière de dire la proximité, l’accueil, mais aussi la fragilité, la vulnérabilité. Dans un monde qui souffre de la soif de pouvoir, de la maîtrise des uns sur les autres, des revendications de sécurisation de tout genre…, quel bouleversement d’annoncer ainsi la venue de Dieu ! Un Dieu non pas dans un palais, ni même dans une grotte ou dans une étable, mais sous tente… pour être au plus près de ce que vivent les humains, au plus près de vous et moi. Joyeux Noël et, dans quelques jours, Bonne Année 2024 !

José Frédérick

¹ Jean 1.14

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Lecture proposée :
Évangile selon Jean, chapitre 1, versets 1 à 14.

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