Amen !
Matthieu 6.13
Que faisons-nous lorsque nous prononçons ce petit mot à la suite de notre prière ? Amen se traduit par : « Oui, en vérité » ou encore par : « Qu’il en soit ainsi. » Le prononcer, ce n’est pas seulement reconnaître que c’est vrai ou que nous approuvons, c’est encore nous engager pour qu’il en soit ainsi !
C’est d’abord un acquiescement : « Ce que j’ai dit, je le désire réellement et je veux le traduire dans les actes pour autant que cela dépende de moi. »
C’est aussi une parole d’alliance, un peu comme le « oui » d’engagement des nouveaux mariés. Amen, viens, Seigneur Jésus doit vraiment signifier : « Je t’attends, Seigneur ; je me prépare à t’accueillir. »
Et c’est une parole de communion. Par l’amen, les chrétiens réunis font de l’adoration ou de la prière une démarche communautaire.
Et si, parfois, les amen semblent trop nombreux ou systématiques pour être réellement pensés, que dire de tant de nos milieux où ils sont quasiment absents ?
Disons-le, mais pas à la légère. Soyons conscients qu’il est engagement. Ne le disons donc pas pour le démentir tôt après par notre manière de vivre. C’est cette dernière qui constitue l’amen véritable si nous en avons banni toute tiédeur, si nous vivons dans la droiture, la limpidité et la lumière que Dieu nous propose.
Richard Doulière
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Lecture proposée :
1ère lettre aux Thessaloniciens, chapitre 5, versets 16 à 24.