Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et dont les péchés sont couverts !
Romains 4.7
On pense parfois que les chrétiens passent leur temps à se culpabiliser et à culpabiliser les autres. Mais la foi chrétienne n’est pas un catalogue d’interdictions et d’obligations mortifères, sans aucune indication sur leur finalité. Bien au contraire ! Toute morale, c’est-à-dire toute réflexion sur les valeurs, ne s’oppose pas nécessairement au bonheur.
D’ailleurs, le bonheur dépend-il de la liberté de faire ce que l’on veut sans la moindre entrave ? Je ne le pense pas car un cadre est nécessaire pour le vivre et construire une existence pleine de sens.
Il y a, en chacun de nous, une sentinelle intérieure : la conscience. C’est elle qui s’indigne en nous devant le mal, car nous avons été créés à l’image d’un Dieu juste ! Si le voyant de notre conscience s’allume, c’est un signal destiné à produire en nous un changement. Oui, il existe une bonne culpabilité dont je dois tenir compte. Elle ne consiste pas à s’enfermer dans la haine de soi, mais nous invite à passer de la tristesse à la joie d’un changement d’attitude.
C’est Jésus-Christ qui vous permettra d’y parvenir : il déclare que vous êtes incapable d’y arriver par vos propres forces, mais, il peut et veut le faire pour vous ! Il vous rapproche de Dieu pour que vous puissiez lui abandonner votre culpabilité, trouver le pardon, la joie… être sauvé.
Aurélien Bloch
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 4, versets 3 à 25.