Je ne dis pas cela en raison de mes besoins, car j’ai appris à me contenter de l’état où je me trouve.
Philippiens 4.11
Selon ce proverbe, quand des événements négatifs arrivent, il ne faut pas se décourager, mais apprendre à accepter la situation en pensant que cela pourrait être bien pire. On se « fait une raison ». On accepte tout simplement son sort. Parfois un compromis allège la peine, parfois non. Les aléas de la vie nous incitent à « prendre notre mal en patience », en attendant des jours meilleurs.
La Parole de Dieu nous encourage à apprendre l’adaptation à la situation présente, car les chrétiens ne sont pas exemptés des soucis touchant leurs contemporains. L’apôtre Paul a rencontré bien des déboires au cours de sa vie, ainsi que son lot de persécutions à cause de sa foi en Jésus (voir lecture proposée) ; il est un modèle de confiance dans le Seigneur. Et même, il voit comme une grâce de vivre dans la dépendance quotidienne de celui qui l’a racheté.
Pourtant, Paul écrit qu’il a dû apprendre à vivre dans la disette ou dans l’abondance. Le contentement n’est donc pas inné.
Son exemple nous encourage à tenir ferme dans l’adversité, ou dans le manque, et à regarder au Seigneur, qui pourvoit d’une manière ou d’une autre. Nous pourrons aussi fortifier et aider ceux qui passent par des moments difficiles. Et finalement, comme Paul, nous pourrons louer notre grand Dieu et Père.
Jean-Michel Guerche
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Lecture proposée : 2ème lettre aux Corinthiens, chapitre 11, versets23 à 33.