Je n’ai ni argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne…
Actes 3.6
Sur la place de la cathédrale de Strasbourg, les touristes sont nombreux à flâner et à faire du lèche-vitrine. Involontairement, je surprends la conversation de trois lycéennes devant une bijouterie.
« Moi j’aimerais ce bracelet » déclare la première. « Moi, je pense que ces boucles d’oreilles créoles accentueraient mon charme » poursuit sa copine. Comme la troisième n’avait encore rien dit, les deux se sont tournées vers elle. Et toi ? « Moi, j’aimerais épouser le bijoutier » répond elle avec un sourire malicieux. Futée, la demoiselle !
Bien des personnes se tiennent devant la vitrine divine avec des attentes diverses. « Ah, si je pouvais être très instruite et belle ! Pourquoi Dieu ne m’a-t-il pas donné un corps d’athlète ? Ah, Seigneur, si je pouvais acquérir cette maison à la campagne ! » La liste de nos attentes est sans fin… Et gare au divin bijoutier s’il ne répond pas à nos envies : plus jamais nous ne lui adresserons la parole ! Mais un tel Dieu, simple prestataire de services, n’existe que dans notre imagination. Jésus-Christ nous a fait connaitre Dieu comme étant celui qui souhaite faire alliance avec nous. Il nous invite à abandonner notre indépendance, et à unir notre sort au sien avec confiance pour entrer en possession de biens durables que lui juge utiles.
Serons-nous futés comme la troisième jeune fille ?
Jeannot Gauggel
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Lecture proposée : 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 1, versets 4 à 9.