Aaron posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant et confessera sur lui toutes les fautes des Israélites et tous leurs crimes avec tous leurs péchés…
Lévitique 16.21
Cette expression désigne une personne comme étant le coupable idéal, accusé de tout, recevant tous les griefs. On se défoule sur lui en déversant toute sa haine ; il est responsable de tous les torts. Dans une entreprise, dans la société, lorsqu’un problème se présente, il faut trouver un coupable, quelqu’un à qui faire porter la responsabilité de tous ceux qui ont participé à l’erreur.
Mais savez-vous que ce terme est tiré d’un texte biblique ? Le livre du Lévitique explique : le grand prêtre, en posant ses mains sur la tête du bouc, transfère sur lui tous les péchés du peuple, avant de l’envoyer au désert. Cet animal est donc celui sur qui repose tout le mal, prenant ainsi la place du peuple. Le « bouc émissaire » est chassé dans le désert, loin du camp des Israélites.
Il s’agit de l’annonce prophétique d’un autre sacrifice, ayant eu lieu hors de la ville : celui de Jésus. En effet, le Fils de Dieu a expié les péchés du monde entier, une fois pour toutes¹. Lui seul a porté nos péchés en son corps sur le bois de la croix, afin de nous pardonner et nous donner la vie éternelle.
Lorsque vous entendrez cette expression, souvenez-vous du sens biblique, et rendez grâce à Dieu pour son œuvre en Jésus pour l’humanité et pour vous.
Jean-Michel Guerche
¹ Hébreux 9.28
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Lecture proposée :
Livre du Lévitique, chapitre 16, versets 5 à 22.