Ne dis pas : D’où vient que les jours passés étaient meilleurs que ceux-ci ? Car ce n’est point par sagesse que tu demandes cela.
Ecclésiaste 7.10
Ce n’est pas à une constatation que l’Ecclésiaste refuse la sagesse, mais à un questionnement inutile. Les jours anciens étaient-ils vraiment meilleurs ou pires ? Cela dépend de l’angle sous lequel on se place ! C’est perdre son temps que s’y interroger plutôt que de mettre son énergie à rendre le présent meilleur !
C’est William Arthur Word qui a dit « Le pessimiste se plaint du vent. L’optimiste espère qu’il va changer. Le réaliste ajuste ses voiles. »
Trouver les choses plus difficiles qu’hier, ou moins bonnes que demain, peut aisément devenir une excuse pour ne rien faire.
Il est sage d’être réaliste, de voir les choses telles qu’elles sont : désespérantes ou stimulantes, mais seulement si c’est avec la volonté de s’engager soi-même et d’agir. Or, le plus urgent sera toujours de mettre sa vie en accord avec ce que Dieu demande.
Ce qu’il demande, il s’est fait homme pour nous le faire entendre et nous rendre capables de l’accomplir.
L’apôtre Jean le résumait ainsi : C’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ et que nous nous aimions les uns les autres.
Nous avons essayé et nous n’y arrivons pas ? C’est normal, mais Dieu a aussi prévu le remède. Demandons son secours. Il l’a promis, si nous voulons garder ses commandements.
Richard Doulière
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Lecture proposée : 1ère lettre de Jean, chapitre 3, versets 22 à 24.