Ne dis pas en ton cœur : C’est à cause de ma justice que l’Éternel me fait entrer en possession de ce pays.
Deutéronome 9.4
Si la vie nous sourit, et que nous goûtons ses bienfaits, il est facile de croire que Dieu bénit parce que nous le méritons.
Israël pouvait penser que la bénédiction d’être passé des souffrances de l’esclave en Égypte, à l’état de peuple libre sur la terre promise, signifiait qu’il était juste et agréable à Dieu.
Mais l’histoire a montré que ce peuple n’était pas meilleur qu’un autre, et n’a pas su plaire à Dieu. Pour Dieu, nos œuvres de justice sont comme un vêtement souillé ¹ dit le prophète. Il faut rejeter la pensée que Dieu serait notre débiteur, qu’il devrait bénir ou sauver en raison de nos prétendus mérites, qui viendraient de nos œuvres ou de nos souffrances.
Dieu bénit et sauve, non qu’on le mérite, mais par amour et compassion.
S’il devait n’être qu’un comptable de nos bonnes et mauvaises actions, nous déclarant apte ou pas au paradis selon que notre compte soit créditeur ou débiteur, ce serait dramatique : notre sort éternel dépendrait du verdict d’un être sec, sans affection.
Mais maintenant, comme notre salut repose sur l’œuvre de Jésus son Fils, nous sommes de bénéficier de l’amour et de la compassion de Dieu. Béni soit le Seigneur de ce qu’il a voulu se faire connaitre en nous accordant sa grâce, et non des mérites, car ainsi il nous ouvre son cœur !
Francis Rivère
¹ Ésaïe 64.5
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Lecture proposée :
1ère lettre de Jean, chapitre 4, versets 7 à 11.